La société Saint Pierre SAS est l'aboutissement d'un long cheminement.

Sa genèse débute en 1946 lorsque les frères Saint-Pierre, Louis l'aîné et Henri, tous deux démobilisés après 1945, tentent de subvenir aux besoins de leur famille. Après une tentative malheureuse dans les transports, ils apprennent que le littoral languedocien doit être débarrassé de toutes les ferrailles laissées par l'armée allemande. Ils louent leurs services et leur camion à la société Reboul qui entrera ensuite dans le groupe Otto Lazar pour transporter cette ferraille. Ils se rendent compte très vite que ce n'est pas le transport qui est le plus intéressant mais bien l'achat et la revente de la ferraille. La société de fait " SAINT PIERRE FRERE " est née.

L'expansion est rapide, Louis et Henri décident de louer un terrain en gare d'arènes au lieu-dit Cholet à l'endroit même où la ville de Montpellier vide ses ordures ménagères. La sidérurgie de ces années là n'est pas très regardante sur la qualité des ferrailles. Les frères Saint Pierre vont alors s'employer avec l'aide de quelques familles gitanes pour exploiter le filon des boites de conserves ; les boites sont ramassées à la fourche avant d'être vendues pour l'Italie via des wagons tombereaux de 25 tonnes qui partent de la gare de Celleneuve.Entre temps, les frères Saint Pierre se sont installés, avec leur famille au 19 de la rue du Nord dans le quartier de Figuerolles, au milieu des gitans, qui vont devenir au fil des ans, leurs plus fidèles clients. Au tout début des années 1950, les frères vont débarrasser la ville de Montpellier de tous les rails du tramway. Puis c'est le début de l'industrialisation de la profession et Louis va s'attacher à progresser rapidement dans ce secteur en s'équipant de la première presse à paqueter. Il est visionnaire et sa façon de voir les choses lui donne raison. Il y a sur Montpellier à cette époque une multitude de ferrailleurs, certains sont implantés depuis de nombreuses années. Mais les frères Saint Pierre vont rapidement les dépasser car leur façon de travailler leur permet de tenir des cadences que les autres ferrailleurs ne peuvent suivre. Quelques démolitions importantes (les houillères du bassin des Cévennes à Alès ou la ligne de fer de Sainte Cécile d'Argoge à Florac) viennent grossir les affaires de la société, qui déménage leurs locaux après l'achat d'un terrain dans le quartier de la Croix d'Argent.

Lisez la suite sur le site officiel de l'entreprise : http://www.saintpierre-sas.com/