Brèves de Figuerolles.
Par Thierry Arcaix, jeudi 13 décembre 2007 à 10:32 :: wikiguerolles :: #8 :: rss
Il s’en est passé des vertes et des pas mûres, comme on dit. En voilà quelques-unes, très confidentielles, à ne révéler absolument personne, surtout pas aux enfants. Les anciens racontent...
« On allait à l’école Renouvier ou à Pagés. Tu dis d’aujourd’hui, mais crois moi, à l’époque aussi, l’école était dure… pour les professeurs. On n’est pas allé au CES, c’était pour les intellectuels. Un jour, il a neigé, et on est tous allé à Lepic en profiter. Un seul élève, le chouchou, est allé en classe. A la sortie, on l’a attrapé, on lui a mis une volée et on a récupéré les lettres pour les parents. La boulangère, Yvonne Tiquet, nous faisait toujours les mots d’absence pour pas qu’on se fasse gronder à la maison : « Mon enfant à eu une grosse grippe », elle marquait souvent (rires). Les gens étaient braves, on sortait de guerre. Même, on n’avait pas de clé, on laissait les portes ouvertes, on dormait comme ça ». « Le père Coursindel amenait tous les enfants à la plage le jeudi. On avait le droit de se baigner à quatre heures, quand il sifflait, mais pas avant, gare aux hydrocutions. Un jour, j’arbitre un match sur la plage et je siffle une faute. Tout le monde a cru que c’était l’heure d aller se baigner. Le père Coursindel est parti à l’eau en soutane faire sortir tout le monde ! » « André et ses copains partent se baigner à Bionne. Sa mère crie à qui veut l’entendre de sa fenêtre : « André, si tu te noies, je te tue ! »
« En 69, j’étais à la terrasse de chez Jeannot avec Boitaclous. Il me dit : -Quand même, ils sont forts, es américains, ils sont allés sur la lune, et en plus, ils ont trouvé la bonne. -La bonne ? qu’est ce que tu dis là ? -Oui, regarde, tu es ici, tu vois une lune, tu vas à Palavas, tu en voies une autre, à Carnon, encore une, sur la Comédie une autre et ainsi de suite. En plus, l’Amérique, comme c’est grand, tu imagines le nombre de lunes qu’il y a là-bas ? Et bien ils ont réussi à trouver la bonne ».
« Un grand souvenir, c’était les balades avec l’âne de Christol. Christol habitait en face de la Grande Maison. Il avait un âne. Quand il avait trop bu et qu’il dormait, on le prenait et on allait se promener avec. On allait retrouver les filles du quartier, derrière Buissac, c’était avant d’arriver à la gare Chaptal ».
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