La commune libre de Figuerolles depuis 2005 : Cliquer ici.
Voir la vidéo tournée par Mouss Besson : cliquer ici
Lire l'article qui lui est consacré en 1996 dans le Jornal de Figuerolles : Cliquer ici
L'histoire de Louis Roucoule, le premier maire de la Commune libre de Figuerolles : cliquer ici
Un petit film à cliquer ici, un autre à cliquer là
En 2005, Marielle-Frédérique Turpaud est le maire de la commune libre de Montmartre ; écrivain ésotérique, poète, sociétaire des poètes français elle dirige un café théâtre. La commune libre de Montmartre, à l'origine de toutes les autres, est directement issue de la Commune de Paris dont elle a hérité des engagements et des combats ( La Commune de Paris, c’est une période révolutionnaire pendant laquelle une organisation communiste dirige la capitale. Elle commence le 26 mars 1871 et s’achève par la « semaine sanglante », du 21 au 28 mai de la même année).
M-F Turpaud : « Grâce à l’univers des cabarets, à l’humour des chansonniers, à un esprit frondeur et anarchiste, la Commune Libre de Montmartre a su développer un puissant mouvement festif et humoristique. Le mariage de Coluche et de Thierry le Luron en 1985, les célèbres vendanges, ou encore le défilé des Cons rue Pierre Dac, sous l’égide de l’Institut de Conosophie, et bien sûr, les inimitables arrêtés municipaux, tel celui-ci, anti-avalanche, bien de saison :
ARRETE MUNICIPAL D’INTERET PUBLIC Considérant que la présence intempestive de neige sur le territoire français s est révélée récemment non seulement inopportune mais encore dangereuse; Considérant en outre que la noble et lourde tâche qui nous a été confiée par les citoyennes et citoyens de la Commune Libre de Montmartre entraîne une responsabilité de la protection des vies montmartroises sous peine de Haute Cour de Justice; Considérant enfin que la logique la plus pure triomphera des forces brutes de la nature sauvage; Nous, Marielle-Frédérique Turpaud, cinquième maire de la Commune Libre de Montmartre, en accord avec le Conseil Municipal, décrétons ce qui suit : Article 1 - Toute espèce d avalanche, de quelque qualité de neige que ce soit, est interdite sur le territoire de Montmartre. Article 2 - Tout flocon contrevenant sera immédiatement fondu par les services compétents dûment mandatés par la Commune Libre, après constatation de l infraction et refus du flocon d évacuer les lieux de sa libre volonté. Article 3 - Tous les porteurs de pochettes d allumettes, courageusement et dans un grand élan civique, se doivent � titre préventif de dissuader la neige de se déposer dans les rues, avenues, squares, places, ruelles et escaliers de Montmartre, au moyen d une flamme menaçante et impérative dressée vers le ciel, les jours où la neige est annoncée sur la banlieue de Montmartre. Article 4 - toutes les citoyennes et tous les citoyens de la Commune Libre de Montmartre sont chargés de veiller à l application du présent arrêté. Qu on se le dise et tienne pour dit ! |
« C’est autour du chansonnier montmartrois Jules Depaquit que s’est constituée, en 1920, cette commune libre. Avec Pierre Labric, journaliste, mais aussi avec le poète beauceron Maurice Hallé et Raoul Guérin, à la suite d’une réunion tenue dans la salle dite “réservée” du Lapin Agile. Il s’agissait, après cette guerre si meurtrière, de survivre à la modification du quartier, notamment après l’édification du Sacré-Cœur, vécue comme une agression. Le Montmartre anarchiste, repère de peintres et d’artistes a réagi. On s’est rabattu par exemple sur l’ancienne église St Pierre, dont le curé est un des nôtres. Depuis, on ne compte plus les actions culturelles et loufoques entreprises pour défendre les caractéristiques de Montmartre, ou simplement pour se marrer et boire un bon coup, dans l’esprit de nos anciens anars Léo Campion et Jehan Mousnier (qu’on trouve sur Internet).
.Nos vendanges sont très connues, mais il y a aussi la course aux moucherons. On apporte un moucheron dans une boîte d’allumettes et au coup de pistolet, on ouvre la boîte. Tout le monde court vers la ligne d’arrivée en encourageant son moucheron. Le premier arrivé a gagné. Tous les mois, il y a un grand banquet. On aime bien les mariages aussi : le 25 septembre 1985, on a marié Coluche et Thierry le Luron… J’ai pris dernièrement un arrêté municipal qui interdit la circulation automobile dans la rue Pierre Dac. Or cette rue est un escalier. J’en ai informé un des commerçants de la rue qui s’est mis en colère. J’en ai marre, m’a-t-il hurlé, et de toute façon, vous ne pouvez rien contre moi, je n’ai pas de voiture !
Les gens du quartier s’investissent plus que les touristes. Quand on fait venir des gens de l’extérieur, c’est parce qu’ils ont l’esprit Montmartre. Cet esprit, c’est l’humour, la dérision, mais avec le respect des rapports humains. On reste toujours dans la légalité, on est irréprochables. L’appellation Commune Libre gêne tous les conservateurs et les bien pensants qui nous attendent au tournant. Nos couleurs sont le rouge, en souvenir de la commune de Paris (on va tous les ans se recueillir devant le mur des fédérés) et le vert, couleur de l’espérance » .
Dernières nouvelles de Montmartre (avril 2009) :
"Chers tous,
La Commune libre de Montmartre, fondée le 11 avril 1920 par Jules DEPAQUIT, est toujours en vive et ferme activité. Certaines de ses loufoqueries sont reprises dans La Gazette de Montmartre (éditée par le Syndicat d'Initiative, place du Tertre, la leur demander).
Pour contacter son maire (moi) c'est uniquement l'adresse de ce mail.
Pour être au courant de nos plus récents projets, c'est le Blog: http://marielle75.orangeblog.fr, rubrique Montmartre ou Au jour le jour.
Pour voir notre histoire et nos archives, c'est le site non actualisé http://perso.orange.fr/mfturpaud . Il permet de voir l'histoire des associations festives de Montmartre et d'éviter des confusions hâtives.
Pour envoyer un courrier, à l'ancienne, avec du vrai papier, un timbre et tout ce genre de chose, ah nostalgie! une seule adresse: notre mairie, c/o Cabaret CHEZ MA COUSINE, 12 rue Norvins, 75018, Paris.
Bien entendu d'autres activités montmartroises sont à l'initiative de notre Commune (le club de poésie Art et Humour Montmartrois, par exemple, ou le banquet historique du Bon Bock, ainsi que des visites du village) ou sont élaborées avec notre participation (Vendanges, Ecosse à Montmartre, etc).
Amitiés montmartroises à toutes et tous ! "
Marielle-Frédérique Turpaud, cinquième maire
Dame chanoinesse du Baillot Bordelais
Chevalière du Taste-Fesses
Membre de la Société de Géographie
Sociétaire des Poètes Français
et autres distinctions prestigieuses.
Une autre commune libre, un peu plus récente mais qui a été fondée dans le même esprit que l'ancienne commune libre de Figuerolles, réanimée après une interruption, a toujours pignon sur rue en bordure d'un marché très vivant. Cliquer ici pour visiter son site Internet et en savoir plus.
Petit historique et actualité de la Commune Libre d’Aligre.
« Cette association a pour buts : l’animation sociale, culturelle et sportive du Quartier d’Aligre, la défense de son environnement et de son cadre de vie, la promotion de l’entraide et de la solidarité entre ses habitants."
La Commune Libre d’Aligre a été créée en 1955 par Mr Jeanson, commerçant du marché Beauvau, dans l’élan de solidarité de l’après-guerre pour venir en aide aux populations en difficulté du quartier.
La Commune Libre d’Aligre se remonte en 1978 pour fêter le bicentenaire du marché d’Aligre et depuis ponctue l’année de ses nombreuses fêtes, repas et apéros de quartier, soupes, vide greniers... sur la place d’Aligre.
La Commune Libre d’Aligre, ouverte à tous, a, en effet, pour vocation l’animation du quartier dans un esprit de convivialité et de solidarité.
La Commune Libre d’Aligre anime également l’Aligresse, un petit jardin où les habitants, petits et grands, cultivent collectivement.
Depuis quatre ans, la Commune Libre d’Aligre met en place des évènements culturels d’envergure : Molière sur la place d’Aligre, les premières Pataphysiques d’Automne, et les trois éditions du festival de films sur les marchés, le Cinémaligre.
" Arrive la Saint-Jean de l’année 1945. On l'a fêtée ensemble autour d’un feu de joie, après avoir fait "brinder" la poêle. Puis on s’est retrouvé souvent autour d’un verre, dans l’un des cafés du quartier comme "La Puce" par exemple. Et les idées ont germé. Folles. Ceux qui avaient des souvenirs d’Histoire ont pensé à "la Commune", celle de Paris en 1789-95 qui renversa la Royauté, celle de 1871 hostile à la capitulation, devant les Prussiens. La Commune, un symbole de renouveau, avec un petit goût libertaire. Pourquoi pas une "Commune libre de Renac" ? Aussitôt pensé, aussitôt fait ".
Un site à visiter. Cliquer ici.
>
mél : thierry.arcaix@wanadoo.fr ; tél : 06 23 10 62 21